En passant : Somewhere Underwater, Limoges Blood, Factory Heart (Drownsoda le retour)

                                                  




                            

Je parlais hier du renouveau musical dans le Limousin et j'abordais rapidement ses pionniers, Drownsoda.

 Trop rapidement à mon goût. Et terrible oubli de ma part. Dans le premier article sur la scène shoegaze, il était question du concert de A Sunny Day in Glasgow organisé par Mégablast Production/No Brain No Headache, et de son influence sur les nouveaux groupes. J'omettais de signaler que la première partie était les locaux de Drownsoda. Dans mon ressenti, ils font figure de préambule à ce que l'on vit en ce moment. J'avais adoré. Je me sentais chez moi devant leur prestation. La timidité du chanteur et les pas de danse du bassiste collaient parfaitement à leur musique. Et me voilà relancé dans l'une de mes activités favorites, le lobbying de mes coups de coeur musicaux.
En allant sur leur page myspace, on pouvait tomber sur leurs influences revendiquées, New order bien sûr, mais aussi Weezer et Daft Punk. Et voilà pourquoi leur musique me paraissait rafraîchissante. New order passé à la moulinette Daft Punk avec l'efficacité Weezer. Allez voir sur leur page facebook la clarté et la pertinence de leur bio. Et le truc en plus qui y apparaît, c'est le fait qu'ils ne se bornent pas à citer et à se cacher derrière de grands noms histoire d'attirer le chaland. Ils les incorporent dans leur musique avec une agilité et une pertinence rarement rencontrées par le passé chez les groupes français.
Derrière le pseudo se cachait Julien Agot. Jerome Blondeau le rejoignait pour les concerts.



Drownsoda @ CCM John Lennon 04/06/2010 from laurent lagarde on Vimeo.

Depuis 2010, ils ont joué quelques dates, puis Julien Agot est parti vers d'autres horizons, nous laissant en héritage deux ep's, "Playing with Fire" en 2008 et "Last Summer Breath" en 2010 sur le label Allemand, Adp Records.

Last Summer Breath avec son intro un brin Moroder.



A peine l'article publié sur ce blog, Drownsoda se rappelle à mon souvenir dans la soirée. Et de quelle manière. Un message non signé avec l'intitulé "Limoges Blood", trois titres et... que du plaisir à les écouter.
On est une nouvelle fois sur l'axe Shoegaze-New Order-Electro. Pour être plus précis, le New Order de "Republic". Et à l' image d'autres groupes actuels, l'important M83 est encore derrière la porte de la chambre. Ici, la grandiloquence présente chez Anthony Gonzales est gommée pour faire place à une synth-pop planante.
 Ces chansons datent de 2010, mais le Julien (ou l'un de ses amis) m'annonce tout de suite une bonne nouvelle. Il est en pleine écriture d'un album pour son dernier projet en date, Somewhere Underwater, et on craque encore une fois. L'influence shoegaze est encore plus présente à travers l'utilisation de nappes noisy discrètes mais efficaces. J'ai même pensé à Suede sur certains sons de guitare. Voici la démo dans son intégralité.



Et on finit avec un titre du premier ep de Drownsoda.


http://www.myspace.com/drownsodaband