En passant : Whirr
C 'est un disque tout simple. Un disque de shoegaze. Et oui ! Encore et toujours. Un disque rétrograde ? Peut-être. Mais pas totalement. Je l' aime et le reécoute souvent depuis quelques jours. Je rève dessus, je fantasme, j' imagines des choses qui n' existent pas. Qui n' ont jamais existé.
Il faut des fois assumer ses contradictions. Je veux de la nouveauté (et l' exprime dans ce blog) et en même temps je me laisse aller à écouter la même musique qu'à mes 18 ans. J' en éprouve un profond plaisir. Comme beaucoup d' autres.
J' aime bien d' autres styles mais si des groupes contemporains les reproduisent je suis moins charmé et même parfois agacé.
Mais dans le cas de Whirr et du shoegaze je me demande si vraiment on peut les taxer simplement de revivalisme infécond. Je reste persuadé que si je suis moins critique à l' égards de certains enfants du shoegaze des 90's cela tient plus au style musical en lui même qu' à un quelconque repli sur soi de ma part. Est-ce à cause de la nature intrinsèque du genre? Plus propice à l' imaginaire et à la rêverie. Pourquoi le shoegaze peut-être écouté et rejoué 20 ans plus tard sans que la sensation éprouvée soit uniquement celle d' une étouffante nostalgie ou que je me dise et rageusement , "déjà fait".
L' album de Whirr est-il un grand disque ? Probablement pas. Son principal intéret est tout autre.
L' écouter dans son intégralité et les réactions que cela suscite m' apprennent beaucoup sur moi même et l' évolution de mes goûts. Les morceaux les plus pop m' ennuient assez rapidement. Me rendent mal à l' aise. J' identifie et j' assimile très vite à des chansons de mon adolescence. A du déjà connu. Quand les titres sont plus instrumentaux, moins concis, plus vaporeux et expérimentaux je me sens mieux.
Quand c'est moins identifiable j' ai ma dose de nouveauté.
Leur ep de 2011 est dispo ici : http://whirrband.bandcamp.com/album/distressor
Il faut des fois assumer ses contradictions. Je veux de la nouveauté (et l' exprime dans ce blog) et en même temps je me laisse aller à écouter la même musique qu'à mes 18 ans. J' en éprouve un profond plaisir. Comme beaucoup d' autres.
J' aime bien d' autres styles mais si des groupes contemporains les reproduisent je suis moins charmé et même parfois agacé.
Mais dans le cas de Whirr et du shoegaze je me demande si vraiment on peut les taxer simplement de revivalisme infécond. Je reste persuadé que si je suis moins critique à l' égards de certains enfants du shoegaze des 90's cela tient plus au style musical en lui même qu' à un quelconque repli sur soi de ma part. Est-ce à cause de la nature intrinsèque du genre? Plus propice à l' imaginaire et à la rêverie. Pourquoi le shoegaze peut-être écouté et rejoué 20 ans plus tard sans que la sensation éprouvée soit uniquement celle d' une étouffante nostalgie ou que je me dise et rageusement , "déjà fait".
L' album de Whirr est-il un grand disque ? Probablement pas. Son principal intéret est tout autre.
L' écouter dans son intégralité et les réactions que cela suscite m' apprennent beaucoup sur moi même et l' évolution de mes goûts. Les morceaux les plus pop m' ennuient assez rapidement. Me rendent mal à l' aise. J' identifie et j' assimile très vite à des chansons de mon adolescence. A du déjà connu. Quand les titres sont plus instrumentaux, moins concis, plus vaporeux et expérimentaux je me sens mieux.
Quand c'est moins identifiable j' ai ma dose de nouveauté.
Leur ep de 2011 est dispo ici : http://whirrband.bandcamp.com/album/distressor
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