En passant : Vatican Shadow, le pillonnage continue
Petit rappel ici.
Alors qu' une bonne partie de l' indie-rock se contente du rythme ronronnant d' un album tous les deux-trois ans les créateurs de musiques un poil plus complexes ne cessent de déverser une production conséquente. Et bien souvent avec eux, quantité rime avec qualité.
Dominick Fernow avec son projet Vatican Shadow en est le parfait exemple.
Pour ceux qui ont loupé les débuts de la fantastique aventure sonore du nouveau projet de l' ex Prurient cette compilation peut s' avérer fort utile, voir même salutaire. On y retrouve trois de ses dernières productions sorties sur son propre label, Hospital.
Fernow continue son rapprochement des dancefloors et de la techno. Une nouvelle direction artistique qui peut aussi rappeler celle d' un Pete Swanson par exemple.
Peu avant la fin de l' année était paru son 'Ornamented walls", un assemblage de lives, de relectures et d' inédit. Un peu moins convainquant que " It stands to conceal" à mon avis il se révèle être tout de même très intéressants. Curieusement, alors que le projet Vatican Shadow existe depuis trois avec une productivité hallucinante c' est "Ornaments..." et ses qualités un ton en dessous des précédents qui a été l' objet d'un début de notoriété (critique dans Pitchfork).
Alors si vous découvrez cet artiste en lisant ces lignes, je conseille vivement de commencer l' aventure par "It stands to conceal" et qu'ensuite, "Ornaments walls".
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