Dancing With The noise nouvelle version. dernièrement:

En passant : Karen Gwyer



Elle n' a sorti qu'un seul ep sur le label Kaléidoscop (cf ici) du bon Patten (cf par là)  mais déjà la futur parution de son premier album sera à surveiller de très près. D' autant plus qu'elle vient de signer chez  No Pain In Pop (ici), gage de qualité s'il en est. Elle se nomme Karen Gwyer, est née aux Etats-Unis et réside actuellement à Londres.  Issue d'une famille de violoncelliste elle reçoit logiquement une éducation musicale classique. A la fin des 80's elle raconte avoir été fortement marquée par la dance-music . Elle fréquente également la scène Noise de son Midwest natal pour ensuite prendre la tangente vers New York où elle dit avoir été refroidie par la fin de la culture house et le regain d' intérêt pour les guitares indies. Apprentissage de musiques savantes pour ensuite aller zoner du coté des dancefloors. Rien que pour cette trajectoire les comparaisons vont aller bon train avec une Laurel Halo ou une Holly Enderson. Musicalement Gwyer rappellera plus particulièrement  Halo.


Si sa musique est proche de la kosmische-music (Cluster) on peut également citer bon nombres d' autres références repérables dans ses morceaux. Cabaret Voltaire, Motion Sickness of Time Travel ou encore Fuck Buttons. Mais , et c' est à noter, jamais  ces dernières prennent trop d' importance à l' écoute de sa musique.


Dans ses premières interviews Karen Gwyer explique avoir enregistrer son futur " Needs continuum" pendant sa grossesse avec le profond désir d' explorer sa passion pour : " les Pulsions Plasmatiques Labyrinthiques". A la suite de quoi  elle rajoute que son album est : " à la fois un produit et un champion de l'immuable, fait de rythmes cycliques organiques  et  de déséquilibres psycho-physique désorientant."
Vous je sais pas, mais moi quand je tombe sur une artiste capable de pondre tout ce blabla pour décrire sa musique je me dis comment ais-je pu supporter ces inintéressantes interviews de certains artiste d' indie (que je ne citerai pas par pitié) où tout ce qui est argumenté ne se retrouve jamais dans la musique. Beaucoup de pose et de  pseudo branlette intellectuelle  pour ne pas simplement avouer qu' ils ont voulu faire qu'un simple copiage de leurs idoles.
  Parce qu' avec Karen Gwyer, non seulement on y croit une fois sa musique découverte mais en plus, on en redemande.

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