En passant : Maria Minerva, troisième
Alors il est comment le "Will happiness find me" de la Ariel Pink au féminin? Je sais. Ce leitmotiv va revenir souvent à travers les chroniques mais la bénéfique maltraitance que fait subir Ariel Pink à la pop est bien la même chez l' estonienne sauf que cette fois c' est l' électro qui la subit sans ménagements.
Elle aussi à l' instar du fou californien va piocher dans les poubelles de la dance-music sans discernement pour offrir finalement une musique qui semble venir de nulle part et qui nous veut que du bien. Et puis il y a toujours cette voix lointaine à laquelle il fait bon se raccrocher . Trois albums au compteur et je ne m'en lasse toujours pas. Si le monde est un cauchemar alors Maria Minerva comme nos mères pendant l' enfance a le don de nous chuchoter à l' oreille pour nous faire sortir de ce sommeil agité et tomber aussitôt dans de majestueux songes. Le son est un poil plus propres que ses précédents LP mais le charme opère encore. Les éléments pop se font plus présents et il peut même arriver qu'un phrasé rap surprennent les habitués Parfois des samples tombés de nulle part nous cueillent et amènent un peu plus d' étrangeté à l'ensemble.
Maria Minerva - Sweet Synergy *promo by pdis_inpartmaint
Avec "Will Happiness find me" Maria Minerva offre peut être la quintessence du label Not Not Fun et de son univers. Une réussite totale.
Commentaires
Enregistrer un commentaire