Dancing With The noise nouvelle version. dernièrement:

En passant: Space dimension controller


Attention messieurs et mesdames voici un ovni.
BANDE ANNONCE !

Face à la quantité extravagante d' offres musicales qu' internet déverse chaque jour dans nos petits conduits auditifs le nouvel album de l' Irlandais Jack Hamill fait figure d'une sacrée bouffée d' oxygène venue de nul-part. Juste histoire de laisser tomber la course effrénée du temps qui passe et d'aller au cinéma du coin pour  se taper une bonne toile.

"Welcome to Mikrosector-50" peut-être classé dans la catégorie des albums concepts.
Souvent par le passé les concepts-albums ont toujours possédé  une certaine capacité à devenir limite casse couille au bout de quelques écoutes. Il n'en n'est rien pour celui-ci car l' aspect conceptuel ne sert pas de cache-misère à une oeuvre musicale manquant de profondeur et dénuée de réelles qualités artistique et d'originalité. Pour cela allez plutot chercher du coté du Arnaud Montebourg "consommez français! Même si c'est de la merde !" de la musique française, le triste et ennuyeux Woodkid.
Hamill à l' instar du Woodkid nous pond un disque très cinématographique mais point ici d' emphase à grand coup de violon et de clip tape à l'oeil. L' originaire de Belfast malaxe habilement une multitude de styles et de genres musicaux du passé pour servir de bande originale à une histoire emprunt de science-fiction.
 Rétro-futurisme me direz-vous? Oui. Beaucoup d' emprunts du passé observé chez l' Irlandais symbolisaient en leur temps ce que devait être la musique du  futur et donc, de la science fiction. Le synth-funk de George Clinton avec ses Parliaments et Funkadelick ou celui du Revolution (Band) de Prince, l' acid-house des légendaires Phuture et du label Trax Record et bien sûr leur cousin à tous, le rap électro/funk des tout débuts 80's( Mantronix, GrandmasterFlash, Afrika Bambata).
Et si on dresse un peu plus l' oreille la Kosmich-music d'un Manuel Göttshing et la space disco d'un Moroder apparaissent comme une évidence. Donc beaucoup plus de diversités  que malheureusement celles dont font preuve un bon nombre de groupe à guitares indie de nos jours.


La nostalgie d'une époque révolue et l' amour des grands noms déjà cités dont Hamill fait preuve n' étouffe pas son talent et sa personnalité et l' irlandais atteint un juste équilibre entre originalité et relecture.
L' histoire que nous raconte ce "Welcome to Mikrosektor-50" est une vrai film de science-fiction par sa trame et sa forme. Tel  une grande cinématographique le disque voit alterner les  scènes d' action intense de tueries dancefloor-disco  avec d'autres plus contemplatives axées soit sur des nappes de synthé vaporeuse soit sur les  dialogues via le spoken-words ou bien parfois des sortes de docu-fiction sociologiques avec le funk. Nous avons même droit à "La" scène de cul comme dans tout bon film de sérieB qui se respecte.

Pour conclure et résumer le truc  restons dans le septième art et je peux vous affirmez qu' avec Space Dimension Controler Hamill nous pond du très bon Tarrantino vu dans un cinéma de quartier de Belfast tandis qu' avec l' affreux Woodkid vous vous retrouverez dans un multiplex sans âmes à vous coltinez un vilain Luc Besson.


PS: Quelques immanquables cités dans cet article.







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