Dancing With The noise nouvelle version. dernièrement:

En passant : Emeralds


Emeralds revient deux après les succès critiques(tardif) et publiques (petite notoriété)  de leur "Does it like i'm here". L' album s' intitule "Just to feel anything" et  est sous aucun prétextes à ne pas rater.


Nous sommes toujours sur les territoires autrefois foulés  par Tangerine Dream et Manuel Göttsching (Ash Ra Temple) mais cette fois-ci le magicien Mark McGuire et sa bande ne se sont pas seulement inspiré de la Kosmische music allemande des 70's mais aussi de l' électronique des 80's et 90's post "Mirage" (Klaus Schulze) et "E2-E4"(Göttsching) .  Le morceau qui donne son nom à l' album en est le parfait révélateur. La boucle du  synthétiseur rappelle énormément les travaux d'un Jan Hammer.

Ces adeptes d' une improvisation à tout va mais toujours maîtrisée livre un exercice que l' on peut définir comme leur album le plus mélodieux et le plus "pop".
Elle est très loin l' époque quand Emeralds faisait ses débuts à l' intérieur de la scène Noise-Drone. A présent les critiques de la blogosphère qui osent les assimiler au label Italians Do it better ne passent pas pour de gentils farfelus et parfois on peut imaginer très bien ce que donnerait une collaboration avec les voix de Ruth Radelet (Chromatics) et celle de Glass Candy.  Alors que le paysage sonore de leurs précédents albums pouvaient servir de bande son à des oeuvres issus de  l' art contemporain  celui développé par des titres comme par exemple "Adrenochrome" servirait très bien de Bo à un vieil épisode de "Deux flics à Miami".

Mais Emeralds n' a pas oublié son passé plus torturé (leur grandiose "What Happened"2009) pour autant et "The Loser Keeps America" est là pour le côté Dark Ambient cher à Demdike Star. Certes, moins agressif je le concède, mais suffisamment angoissant pour ne pas partir dans un trip stupide du style "je couche avec la chanteuse de Chromatics ma veste Armani  pleine de trace de coke et les cheveux aux vents dans la Ferrari de Sonny Crocket nous longeons les rivages de Miami".

Donc en résumé, un très bon Emeralds qui donne envie de quoi sera fait les prochains épisodes de la saga passionnante qu'est la carrière des McGuire-Elliot (Outer Space)-Hauschild.

John Elliot et son Outer Space avait déjà été croisé cette année avec "Akashic Records(events 1986-1990), un disque fort recommandable pour les fans de Tangerine Dream.


PS: J' ai parlé une nouvelle fois de Jan Hammer, Miami, série policière, 80's, Chromatics.Donc je ne peux m' empécher de vous refourguer le clip génial du petit gars de Limoges, Mako Shopstore.


Commentaires