En passant : Summer Flake
C' est un de ces disques sur lesquels on tombe accidentellement sur le net. On clique sans trop y croire et puis l' addiction est au rendez-vous. On se le repasse sans arrêt. A croire que jusqu'à ce moment précis il n' existe plus que ce disque sur la planète. Peut-être dans quelques semaines je l' aurai oublié mais ce n' est pas grave. Goûtons l' instant présent.
Un tambourin au loin, un son de basse saturé, une voix douce et des variations envoûtantes de guitares que l'on connaît par coeur. Le Velvet n' est pas loin.
Depuis le début d' année l' indie-pop plannante à guitare n' a pas vraiment brillé si ce n' est à de rares exceptions ( Lotus Plaza ).
Le peu de choses que je sais sur Summer Flake c' est son origine, l' Australie, et un nom, Steph Crase. Une fille probablement, batteuse dans Batrider et quelques autres groupuscules d' après son profile bandcamp.
Par contre si un truc est sûr c' est qu' elle a écouté Pavement.
Depuis le début d' année l' indie-pop plannante à guitare n' a pas vraiment brillé si ce n' est à de rares exceptions ( Lotus Plaza ).
Le peu de choses que je sais sur Summer Flake c' est son origine, l' Australie, et un nom, Steph Crase. Une fille probablement, batteuse dans Batrider et quelques autres groupuscules d' après son profile bandcamp.
Par contre si un truc est sûr c' est qu' elle a écouté Pavement.
Summer Flake c' est un peu un fantasme de fan d' indie dans les 90's. Qu 'est que ça aurait donné l' ensorcelante Hope Sandoval avec la bande de slacker de Stephen Malkmus ? Mazzy Star plus Pavement ? Steph Crase tout au long de son unique Ep nous donne quelques éléments de réponses passionnant.
Une sorte de réponse australienne à des groupes comme les Dum Dum Girls,Best Coast ou encore Vivian Girls mais même si on surfe beaucoup au pays des Kangourous Summer Flake ne s' englue jamais dans le trip "surf-rock doo-woop 60's" comme malheureusement c' est trop souvent le cas de ses cousines américaines. On est très proche de groupes comme Yuck. Ce genre de groupe qui innove discrètement malgré des références du passé omniprésente. C' est peut-être ce qui fait son charme.
Une sorte de réponse australienne à des groupes comme les Dum Dum Girls,Best Coast ou encore Vivian Girls mais même si on surfe beaucoup au pays des Kangourous Summer Flake ne s' englue jamais dans le trip "surf-rock doo-woop 60's" comme malheureusement c' est trop souvent le cas de ses cousines américaines. On est très proche de groupes comme Yuck. Ce genre de groupe qui innove discrètement malgré des références du passé omniprésente. C' est peut-être ce qui fait son charme.
http://summerflake.bandcamp.com/album/summer-flake-ep
Hello.
RépondreSupprimerJe passe souvent ici et j'ai même déjà laissé des commentaires (je ne sais pas si tu les lis).
".....A croire que jusqu'à ce moment précis il n'existe plus que ce disque sur la planète. Peut-être dans quelques semaines je l' aurai oublié mais ce n' est pas grave. Goûtons l' instant présent...."
Je te comprends à 100 % car je vis souvent ce phénomène (amplifié de plus par mon immense éclectisme et curiosité).
Tout ces groupes Power-pop/indie lo-fi que tu cites ne sont pas forcément mes chouchous (même si j'ai bien aimé le first LP de Best Coast) mais Summer Flakes est une belle découverte que tu nous offres là.
Ah, les glorieuses 90's, mon adolescence : l'hégémonie de l'international "indie", l'explosion du lo-fi, les vagues soniques du shoegaze, les brumes cotonneuses de la dream-pop....Mais aussi les beats hypnotiques, les sonorités acides et vrillantes issus des soudsystems Techno/Jungle/break-beat des "free-party" !!! Ah, les90's !!!