En passant : Gatekeeper
DWTN a une bonne et une mauvaise nouvelle.
D' abord la bonne, les intriguants Gatekeeper sortiront enfin leur premier album "Exo" le 17 Juillet chez les géniaux et fabuleux Hippos in Tanks (Ferraro, Halo, Outer Limitz etc etc).La mauvaise ? J' ai rien à vous faire écouter du nouvel effort de Gatekeeper. Les secrets sont bien gardés chez Hippos qui n' a pour le moment laché que des visuels intriguants et sublimes inspirés des jeux vidéos.
Alors plutot que parler d' un disque pas encore écouté tentons de vous expliquer pourquoi autantd'excitation de ma part pour une simple annonce de sortie. C' est que l' attente est longue depuis leur ep de 2010, "Giza". DWTN ne s'est toujours pas lassé de cette musique qui vous saute dessus à chaque écoute. Si on en avait pris plein les oreilles avec Gatekeeper il faut aussi admettre que les yeux en ont aussi profité largement avec ce groupe qui soigne grandement son identité visuelle grace à leur collaboration avec le collectif américain créateur de vidéos Thunder Horse.
Ces New Yorkais se sont fait remarqués en première partie des rois glauques et malsains de la witch-house les Salem et franchement, à la vue de la vidéo qui suit, on peut comprendre l' appréhension de certains. L' univers de Gatekeeper à l' instar des Salem, c' est pas les bisounours. Plutot les sorcières de Salem qui font la nouba avec Dracula dans un futur éloigné.
Leur électro industriel faite de sonorités synthétiques surpuissantes me rappelle par bien des similitudes les travaux maximalistes de Rustie.http://dancingwiththenoise.blogspot.fr/2012/02/en-passant-rustie.html.
Quand on leur demande quels sont leurs amours ces types ne vous surprendront pas en répondant les BO des films de Carpenter et l' univers des films d' horreurs de série B qui va avec. Mais par contre que le grand JS Bach soit cité peut être un sujet d' étonnement pour certains. Ce qui l' est un peu moins c' est qu'ils disent avoir été biberonnés à la techo de Detroit. C' est bel et bien une musique pour dancefloor qu' ils produisent mais un dancefloor où on a remplacé les paillettes par du sang et dans lequel l' hédonisme se conjugue atypiquement avec la peur et l' effroi. Parfois les suivre c' est oser un aventureux voyage dans le cosmos. Mais attention toutefois. Comme le dirait Hubert Reeves, aller vers les étoiles c' est faire aussi un voyage dans les profondeurs du cosmos au travers du vide inter galactique et la chaleur procurée par les astres peut venir à manquer.
Donc vivement le 17 juillet prochain pour être fixé sur leur cas.Gatekeeper encore une preuve que la solution passe peut-être par le retro-futurisme.
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