Dancing With The noise nouvelle version. dernièrement:

En passant : Sand Circles, la parfaite BO pour la fin du monde




Et merde ! Je m' étais pourtant juré de ne pas tomber dans le panneau et Patatras !  
Au tour de DWTN de surfer sur la prétendue fin du monde du 21 Décembre 2012. En passant, je serai curieux de connaître ce qu' en aurait penser  Guy Debord  du phénomène  médiatique de cette fin d' année.  Je me demande si le brave homme s' était douté jusqu' où irait se nicher la société du spectacle qu'il avait conceptualisé? 
Trêve de plaisanteries, passons aux choses plus sérieuses. Alors si  vous aimez les ambiances "fin de monde" je vous présente Sand Circles. A écouter en priorité  le soir du 21 Décembre  quand vous guetterez dans le ciel de nos lugubres cités la pluie d' astéroïdes qui ne viendra pas . 


Derrière le pseudo de Sand Circles se cache le suédois Martin Herterich, grand défenseur de la cause analogique à l' ère du tout numérique. Ces magnifiques vagues de synthés noyées dans un épais brouillard de delays  provoquent un sentiment d' angoisse intriguant. Ainsi, l' apocalypse tant redoutée, devient hypnotique.  L' album "Motor city" en est la parfaite BO comme l'ont été beaucoup de choses écoutées ces derniers temps. Demdike Stare ou  Vatican Shadow entre autres. Sand Circles devrait également ravir les fans d' Andy Stott , Holy Other et enfin, des grands  Boards of Canada.  




Avec la musique de Sand Circles regardons-nous un futur angoissant ou un présent bien triste?  Ou peut-être bien que le futur tant craint  et imaginé par le passé est devenu tout simplement notre présent. Ce sentiment inspiré par Sand Circles d' étouffement dans un monde urbain déshumanisé  et finalement inhospitalier ,    ne l' a-t-on pas déjà rencontré autrefois dans la musique et le cinéma?




Et pour en finir  toujours au son de Sand Circles avec mes  dissertations philosophiques de comptoir sur la fin du monde  je vais vous faire part d' une petite question qui me turlupine depuis quelques jours?

Je me demande juste pourquoi quand ils imaginent l' apocalypse les gens ne peuvent pas s' empêcher de convoquer quasi-systématiquement dans leurs fantasmes les martiens, les astéroïdes, les volcans, les Tsunamis, les bon vieux dinosaures ou encore Gérard Depardieu. Bref, que des trucs pas vraiment d' origine  humaine et qui ont la qualité essentielle d' en jeter plein les mirettes dans les multiplexes de cinéma.
Parce qu' en vérité...N' as-t-on pas déjà connu ,dans une certaine mesure, la fin de  l' humanité? L' équivalent d'un début d' apocalypse ?
Et en  matière d' apocalypse, l' homme n' a pas  franchement eu besoin des cataclysmes  imaginaire cités plus haut. Il s'est suffit à lui même. 






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